Après Blogger adopté par les français, serait-ce la mode du Spipage ? Spip est essayé et adopté un peu partout, y compris là où je ne m'y attendais pas.

Vous vous souvenez de Pline le Trône ? Il n'y a plus de Trône, appelez-le Plinecake ou Laurent c'est plus simple. Notre véliplanchiste normand est reparti face au vent. Agent d'ambiance et chroniqueur vengeur masqué... De bonne humeur apparemment, puisque cette fois-ci ses fidèles compagnons Diego et W veulent être de la partie. Je demande à voir la suite.

L'autre exemple, c'est Jean-Hugues Roy, l'infatigable de Radio-Canada. Le site est à peine fini, mieux vaut revenir sur le succès de Blogue-out. D'une initiative personnelle, c'est devenu au fil de semaine une véritable source d'information officieuse pour les grévistes de Radio-Canada.

C'était une grève dure : un lock-out, c'est quand l'employeur interdit aux grévistes l'accès au lieu de travail. (Je ne sais pas si c'est légal en France, en tout cas ce n'est pas dans les habitudes courantes). Et pourtant les gens étaient tout sourire devant son appareil-photo. Ce qui n'a fait que renforcer ma conviction : Jean-Hugues est un formidable portraitiste, que ce soit avec les mots ou avec les yeux.

- interview de J-H Roy par J-P Cloutier (28/05)
- Pline et J-H Roy en décembre 2000 dans la Côte.

My Taylor is Rich Site Summary

Suite et fin de mes pérégrinations avec les RSS. Donc Spip fournit un fichier de marquage RSS, qui résume les titres récents du site Spipé. Faire un fichier RSS, c'est pas très compliqué en soi. Pour lire directement un RSS, on peut utiliser un programme associé comme FeedReader : la version 2 n'affiche rien, la version 1 est potable.

Mais comment traduire une arborescence RSS (en HTML par ex.) ? Il faut parser (analyser) le fichier et c'est là que je butais. Soit je programme quick & dirty sans me soucier de l'évolutivité, soit je cherche à programmer en voulant respecter le concept et je perds beaucoup de temps pour une fonctionnalité plutôt secondaire.

Finalement j'ai trouvé la brique manquante avec ce script sur Sitepoint. Pour voir un exemple de ce que je veux obtenir, voyez la page de syndication du Monde Diplomatique.

- Merci à Cédric pour ses explications.

  tehu - 03:12 - p77163406

Moi aussi je fais dans la référence biblique, comme l'autre là. Jean-Marie, pour sa profession de foi électorale, avait emprunté aux Béatitudes et à Martin Luther King. On n'en était plus à une énormité près.

Mon Dieu, mon Père ? Je pensais au discours de Jospin le soir du 21 avril. Je l'ai réécouté cette semaine. Il y a ces applaudissements forcés de l'auditoire. Quand l'homme défait annonce son retrait public, on entend le cri d'une militante. Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?

J'ai lu des réactions assez dures à ce retrait inattendu, y compris chez les diaristes : c'était de la lâcheté, de l'infantilisme, de l'égoïsme. Quand bien même. Il avait déjà planifié sa retraite en cas de défaite au second tour. Et c'était ce qu'il avait de mieux à faire. "Je prends la responsabilité de la défaire. J'en tire les conséquences. Mais ne me faites pas dire que je regrette mes actes, ou que j'appelle à voter pour l'autre". L'autre.

Ici on n'est pas habitué à ce genre de décision, alors que c'est une pratique courante en Grande-Bretagne. C'est ainsi qu'un jeune Tony Blair a pu s'imposer à la tête du Labour, quand ses prédecesseurs jetaient l'éponge après chaque déroute électorale.

En France, ça ne se passe pas comme ça. On aime bien les perdants qui continuent. On voudrait des moines-soldats qui partent la fleur au fusil. Couchés au sol par le désaveu, ils se relèvent et repartent vaillamment, perpétuant l'alternance, l'espoir de mieux gouverner.

Une des erreurs de Jospin, c'est d'avoir confondu un premier tour de présidentielles avec un grand prix de vertu. Passé l'enthousiasme du lancement, il s'est tassé dans les sondages comme tous les autres candidats. Mais il a réagi comme s'il n'y avait pas de plan B. A vrai dire, j'ai voté utile mais je serai incapable de me souvenir un mois après du programme Jospin. Il a manqué une révolte (que l'autre me lâche les baskets enfin!), ce petit brin de démagogie que savait utiliser Mitterrand. Pouvoir confondre une ambition personnelle avec un destin collectif, c'est toute l'ambiguïté d'une élection présidentielle.

Mais l'homme providentiel, ça n'existe plus : il n'y a plus que ceux qui votent Le Pen qui font semblant d'y croire. En se retirant, il fait plus confiance aux institutions qu'aux hommes. Personnellement, je l'ai vu comme un appel d'air pour ma génération. On verra dans 5 ans s'il y aura un renouvellement des classes politiques.

Pendant ce temps, notre Président toujours jeune s'empresse de démonter le parti qui a perdu sa principale raison d'exister : le porter au pouvoir. Les affaires reprennent, en attendant le 3ème et 4ème tour. Certains ont souligné que le socle du RPR a commencé à se fendiller quand leur chef a atteint le poste suprême. Combien d'hommes politiques Chirac a-t-il usé pour en arriver là ?

Le pouvoir isole, semble dire Jospin. En fait, c'est son copain Allègre qui le disait. Et si un autre gros scandale survient, comment va-t-on l'accepter ? Nous rejouer le couplet habituel... Power, Corruption & Lies : c'était le titre d'un des albums de New Order. Le pouvoir corrompt ? Vingt ans après, c'est toujours d'actualité.

  tehu - 18:56 - p76697426

La Coupe du Monde n'a pas encore commencé et on peut déjà mesurer l'effet Beckham sur un couple célèbre. Ca promet pour la suite.

(source AP Yahoo)

  tehu - 22:37 - p76671372

Le site Libération s'offre un lifting. La nouvelle maquette est agréable à l'oeil, mais quand on regarde le source, on voit qu'il reste des progrès à faire dans l'optimisation.

Contrairement à l'ancienne version, les fontes restent en taille fixe. Les astigmates et les déficients visuels apprécieront. La page complète avec les graphiques reste très lourde à charger pour ceux qui utilisent une connexion modem. 180 Ko tout mouillé, ça fait encore 20 de plus que le Monde, 80 de plus que le Figaro et 90 de plus que Yahoo Actualités.

Autant dire que pour des événements extraordinaires de type 21 avril, on devra revenir à un format plus modeste.

  tehu - 19:31 - p76664949

Depuis la semaine dernière, les stats m'indiquent une recrudescence de visiteurs qui cherchent des renseignements sur la ville de Douarnenez. Explication plausible : les gens viennent ici car le serveur de douarnenez.com est aux fraises.

Si vous avez une page ou un site consacré à Douarnenez et sa région, vous pouvez m'écrire. Je tâcherai de faire un petit encart si j'en reçois assez.

J'en profite pour m'excuser auprès des habitants du Finistère : les internautes du 29 me croient souvent être l'un des leurs :-) Il est vrai que le titre de mon weblog est plutôt sybillin, mais il ne fait référence qu'indirectement à la ville de Douarnenez.

Moi qui ne suis que bas-breton (et encore seulement quand il vente), je me promets un jour de longer la baie de Douarnenez. D'autres vous en parleront mieux que moi.

  tehu - 03:32 - p76285610

Je n'ai pas la télé chez moi, ce machin anxiogène qui terrorise tant de gentils français. J'avais remarqué ça déjà après le 11 septembre, je n'ai jamais subi le contrecoup de la peur. Je suis au bord de la Toile (la côte), et j'observe, je scrute un peu partout.

Tout le monde voulait témoigner : apprentis chroniqueurs, journalistes, pamphlétaires, diaristes... Même Méla qui pourtant avait d'autres soucis (elle était à l'hôpital durant le week-end du 21/04). Il fallait dire NON d'abord, et accessoirement participer à cette activité saisonnière : le grand jeu du "cétakilafaute". Tout le monde en a pris pour son grade : les jeunes, les vieux, les abstentionnistes, les petits partis, les sondeurs, la presse, la télé et in fine les hommes politiques. Enfin ces derniers sont restés modérés dans l'auto-critique. Ils vont peut-être s'y mettre cette semaine :-)

  tehu - 22:11 - p76192572

Bon on va pas aller jusque là quand même. On arrête de déconner. Ces deux semaines passées ont eu au moins le mérite de réveiller de beaux parleurs et de beaux écrivains... Beaucoup de déchets publiés, notamment sur le web, mais on va mettre ça sur le compte de l'émotion. Il s'agissait d'expulser quelque chose, et pas forcément de nobles sentiments.

Il est courant d'affirmer lors d'une élection à 2 tours qu'au premier tour on vote pour et au deuxième on vote contre. Bin là, je, tu, il, nous allons voter contre contre. Appliquer la loi du nombre. Une violence symbolique mais nécessaire, tant est qu'il y a de plus en plus de gens dans ce pays qui ne veulent comprendre que ce langage.

Je pars vers Nantes, pour remplir mon devoir électoral.

  tehu - 11:40 - p76179969