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Août 2000

28/08/00
M. é

27/08/00
Citeweb
Webwasher
CJ

22/08/00
Zuby

21/08/00
diaristes et goodies

19/08/00
baby Iuma
Adobe
Yahoo
American Beauty

17/08/00
diarisme suite

16/08/00
diarisme et jugement

15/08/00
cauchemar

13/08/00
Badly Drawn Boy
Werewolf

12/08/00
CJ

10/08/00
Pince-Mi
Laqk
Altern

09/08/00
un mois

08/08/00
John Doe
générateurs de chansons

07/08/00
Austin Chronicles
Pamie

06/08/00
Asylum Reality
bouton de donation
journal isolé

03/08/00
chez Jacky

02/08/00
Clio

01/08/00
Jérôme A.

(28/08/00)

Une petite bande-annonce.
La prochaine interview du JMag sera celle de Monsieur é, ou plutôt Fred, celui qui se cachait derrière. Je ne vais pas vous la résumer, d'ailleurs je n'ai pas encore épuisé toutes les réponses de l'interview.
Personnellement, je me demandais il y a peu s'il fallait faire une distinction entre journal fictif et journal d'inspiration autobiographique. A voir la chaleur avec laquelle l'auteur parle de é un an après, la frontière est encore floue.
Et il dit aussi qu'il faut être gentil avec les caissières. Tout à fait d'accord (-:

(27/08/00)

Le passage de Citeweb au plan PP (de la Pub Partout) a fait grincer quelques dents. Même si cette intrusion était prévue de longue date, en fait depuis le rachat de la boite par Fortune City. On peut remarquer que la bascule intervient juste après l'arrêt d'altern, le dernier grand fournisseur d'espace indépendant.
La semaine a été ponctuée par un nouvel incident technique (panne de FTP), ce qui a accentué les railleries.
Il faut dire que la pub par défaut (un frameset généré en dynamique) est particulièrement voyante et hideuse. Qui plus est avec ce système, la barre d'adresse n'a plus aucune utilité. A charge pour le client hébergé de modifier ses pages pour que cela soit plus acceptable.
Citeweb a pendant longtemps flatté ses membres en se proclamant dernier hébergeur libre et indépendant (de la pub). Il y eut donc quelques retours de bâtons plutôt rugueux avec claquements de porte. Qui aime bien châtie bien.

En attendant, si vous êtes un particulier qui payez votre accès internet, une bonne adresse parmi d'autres : Webwasher. Ça permet d'économiser quelques kilo-octets sur la bande passante. Et c'est Siemens qui produit ça. Hein Jean-Pierre, qui l'eut cru ?

Chez Flux Redux, c'est comme à la Samaritaine : il se passe toujours quelque chose. C'est la période chamboule-tout. Et Ephemera ne sera bientôt plus qu'un souvenir. Donc dépêchez-vous de consulter les archives si vous aviez l'intention de vous approcher de l'univers de Catherine.
Celle-ci a sans doute (?) entrepris cet énième bouleversement sous le choc causé par la disparition d'une amie. Premier détail qui ne rassure nullement le conservateur qui sommeille dans tout lecteur régulier : il n'y aura ni précédent ni suivant (no last and no next).
Ce nouvel avatar de Flux est donc un photo-journal, avec des pages rassemblées par thématiques. Pour ma part, je fais un peu la moue car ce délayage sur plusieurs documents ne facilite pas la lecture offline.

(22/08/00)

Arrêt sur une page de Zuby (Laissez-moi...), datée du 17/08. Elle se met au second plan pour raconter la mésaventure de Béatrice. Oui, elle est un peu triste cette histoire, mais on a envie de s'asseoir à côté de Béatrice et de lui tenir la main.

(21/08/00)

Le lien a été donné par diarist.net. Il existe un burb (liste de voisinage) recensant tous les diaristes tenant une boutique virtuelle. Via le site cafepress, ils vendent des goodies (T-shirt, mugs, tapis de souris) personnalisés avec le logo ou le titre de leur journal. Même si ce sont des diaristes plutôt chevronnés, quelques uns reconnaissent que cela fait plus de bien à leur ego qu'à leur porte-monnaie.
Catherine a ouvert sa boutique le week-end dernier. Non sans ironie, elle l'a intitulée Gear (engrenage), ceci s'expliquant par la pression amicale de ses correspondants. Mais comme c'est Catherine, il n'est pas question de faire comme tout le monde : elle tient à personnaliser le T-Shirt ou autre si on en fait la demande.
(Note 22/01: le lien sécurisé sur le mode de paiement renvoie une page d'erreur, du moins depuis mon provider français).

Dans notre linga franca, seul Mongolo à ma connaissance avait porté un T-shirt siglé Mongolo's Diary. Je me demande quand il les met, puisque son entourage n'est pas censé savoir qui est Mongolo.
Je suppose qu'il ne lui est pas venu à l'esprit l'idée d'en vendre... D'ailleurs avec un nom pareil, c'est toujours délicat à porter (-:
Dans mes moments de doux délire il y a quelques mois, j'imaginais demander une photo de Jessie. Jessie, la cheftaine de Mongolo, principale héroïne féminine (et involontaire) du journal. Elle est admirable cette femme. Un caractère entier, comme on dit, avec ses qualités et ses défauts. Je me demande si mon appréciation est objective ou si je ne fais que la percevoir aux travers des yeux de Mongolo.
Allez, on va faire comme ça. Pour les dix ans du journal, cad 2007, je veux un poster grandeur nature de Jessie. Ca nous laisse le temps de nous retourner.

(19/08/00)

Stupido
Internet Underground Music Archive offre 5000 dollars aux parents qui baptiseront leur nouveau-né de l'acronyme de la boite (cad Iuma). Et bien sûr ça marche. Le cadeau peut être converti en livraison de CD gratuits durant la minorité légale de l'enfant. Reste à savoir si IUMA sera encore là dans 18 ans...

Petit et mesquin
Au pays des avocats joyeux, Adobe accuserait Macromedia d'avoir pompé le principe des palettes flottantes, système breveté (sur le continent américain) qui aurait assuré la notoriété d'un produit-phare comme Photoshop. Ca ressemble fort à de la jalousie mal placée envers un concurrent qui grignote des parts de marché avec des produits comme Flash ou Dreamweaver.
Ca me rappelle aussi le bon temps des années 80, quand Lotus faisait un procès à Borland pour copiage d'interface (look and feel) de leur tableur vedette Lotus 1-2-3. Apple avait menacé de faire de même avec Microsoft. Certains ont même prétendu que l'absence de poubelle sur le bureau standard de Windows 3.0 était une conséquence directe de cette pression.

Et pendant ce temps-là, Yahoo corps essaie d'expliquer à la justice française que non vraiment il ne peut pas restreindre l'accès de son service aux internautes venant d'un pays donné. C'est l'affaire de la vente aux enchères d'objets de provenance douteuse (nazie) sur un service Yahoo.
Respect du 1er amendement sur le sol américain contre loi Gayssot en France. Bon en fait, il semble bien que Yahoo peut le faire avec une aide extérieure, même si ce n'est pas fiable à 100%. Mais Yahoo semble surtout signifier qu'il n'a pas envie de sacrifier du temps et des moyens pour quelques pelés français en mal de fétichisme. Le monde est global et business is business.

Cela me rappelle cette scène grinçante dans le film American Beauty. Celle où le fils du militaire à la retraite montre à sa copine une armoire bourrée d'armes de guerre. Mais ce n'était rien à côté de la pièce la plus sulfureuse de la collection : de la vaisselle marquée de la croix gammée ayant appartenu à...
La charge était évidente et limpide, surtout quand on sait que le film était dirigé par un anglais. Je me demande si beaucoup d'américains ont relevé l'allusion (le film dans l'ensemble est déjà très virulent).

(17/08/00)

Boum badaboum. Encore du sérieux. Un peu la suite d'hier, mais pas tout à fait. C'est en partie une réponse à un post de la Luciole sur le forum de la CEV, et en partie une synthèse. Vi c'est bien compliqué tout ça.
Ca parle des journaux bien sûr, de l'antagonisme anglophone/francophone, des cercles de diaristes. Le texte est disponible ici.

(16/08/00)

Sur le forum de la CEV, une question a agité les cerveaux ces deux dernières semaines : peut-on juger un journal intime ? Juger, c'est-à-dire en parler publiquement, en bien ou en mal.
A l'origine, c'était un article de Mongolo dans le JMag n°3. Strophe a lancé le débat sur le forum. La discussion a éclaté sur d'autres oppositions : pour ou contre les awards, anglophones contre francophones, etc...
Plusieurs fois j'ai voulu intervenir, modérer les propos ou au contraire souligner les contradictions d'un interlocuteur. Mais qui n'en a pas, des contradictions ? J'ai pris du retard et les participants ont montré des signes de lassitude. Vu que le débat s'est prolongé jusque dans les pages des journaux intimes, je vais écrire moi aussi dans mon refuge (-: Et puis ici je suis plus à l'aise.
Comme c'est assez long, j'ai placé tout ça dans une page séparée.

"Arrêtez. Arrêêteez M. Nicolas. Ca va finir par se voir que vous racontez des c... Oui oui des conneries !"
Explication pour ceux qui n'ont pas le décodeur (TPS). Nicolas a détourné le site web d'un opérateur français. Il en a tiré une nouvelle parodie du petit monde des diaristes francophones.
J'ai bien apprécié pour ma part la référence aux films de Sergio Leone. J'imagine très bien l'avocat dans le rôle du méchant, avec le sourire carnassier de Lee Van Cleef. Vous connaissez l'avocat ? L'homme qui a inventé le journal vrai à 75%, le diariste-qui-sait-écrire-au-passé-simple-lui, la terreur grammaticale des forums...
"Oui oui celui qui rit seulement quand il porte un flingue. 'tin j'aimerai pas voir la gueule de ses anciens clients. Déjà c'est pas bien gai quand tu dois rencontrer un avocat. Mais alors avec un rigolo pareil, ils devaient ressortir encore plus catastrophés."

(15/08/00)

J'ai fait un cauchemar la nuit dernière.

Sosad le retour

Et si sa copine le lachait ?
La cauchemar deviendrait réalité !

Dernière minute : il est vraiment revenu. Le cauchemar avance !

(13/08/00)

J'ai entendu ce soir Badly Drawn Boy (voir 28/07) en direct de la Route du Rock, retransmis sur Inter par Lenoir. Il faut savoir que le héros de BDB quand il était petit s'appelait Bruce Springsteen. En plein milieu du set, il attaque avec un "Born in the USA" assez saugrenu dans son répertoire. Je ne sais pas comment le public a réagi. Pour ma part, l'accent mancunien du garçon est toujours aussi hermétique.
Au rayon lecture, un article paru le 9 dans le Monde à propos de BDB. Et j'avais oublié la dernière fois cette biographie sous forme de BD mi-édifiante mi-amusée. Parue dans une revue anglaise il y a 2 ans, alors que s'amorçait un début de hype. Les médias anglais sont comme ça : annoncer toutes les grenouilles qui ont sorti 3 titres comme de futurs princes charmants.

L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune : c'est le titre d'un film de Jacques Demy sorti en 1973. Marcello Mastroianni jouait un chauffeur de taxi transformé en homme enceinte.
C'est un remake cheap que nous a sorti Werewolf cette semaine, photo à l'appui. Un clin d'oeil à sa camarade Strophe qui attend elle aussi un heureux événement (un vrai !).
Bon on a bien ri M. Werewolf, mais c'est pas tout, n'oubliez pas d'annoncer la date de l'accouchement. Je suis prêt à réaliser les faire-parts. Chuis plutôt nul pour tricoter la layette.

(12/08/00)

Comment fait-elle ? Je ne sais pas.
Il y a 2 mois exactement, Flux Redux se rallumait après un écran noir de quelques jours. Elle disait : "Naked Eye a vécu. J'ai retiré toutes les archives en ligne. Flux sera réservé à la photographie et je consacre le reste de mon temps pour mon livre."
Tout juste si on remarquait la présence d'une nouvelle page intitulée Ephemera. Deux mois plus tard, le 11 août, Ephemera totalise 69 entrées. Son avocat lui conseillait d'arrêter, les enfants l'encourageaient à continuer. Les enfants ont gagné. Et ton livre, Catherine ? La semaine dernière : "Je fais un break de quelques jours. Je dois bosser sur le livre." La trêve du week-end ne sera pas respectée :-). Tout tourne autour du journal. "Ma vie est dans ce journal. Tout simplement."
Elle dit : "Quand je dois écrire de la fiction, je suis très mauvaise. Mais je sais raconter des histoires." Ecrire. Ecrire avant qu'il ne soit trop tard. Des dialogues concis et percutants, des souvenirs, des périodes de doute et d'angoisse. "Je n'arrête pas de geindre. Je ne sais faire que ça. Parlez, vous autres." Et les amis de reprendre derrière, tel un choeur antique : "Mais non Catherine, tu écris super bien. Et tes photos sont incroyables."
Le jardin, la maison, les enfants, le journal, la photo. Ecrire jusqu'à oublier les factures ou les piles de linge qui s'entassent. Taper jusqu'aux petites heures du matin. Avant de prendre les traitements médicamenteux qui vous collent la nausée puis vous mettent dans les vapes.
Elle dit qu'elle est comme ces vieilles personnes qui, assises dans leur jardin, observent ces signes de vie que plus personne ne regarde. Elle dit qu'elle lutte contre la dépression, qui est toujours là, tapie dans l'ombre. Vider la caisse à souvenirs pour remplir les coeurs. Quelle étrange maladie pour que cela puisse exister. C'est surtout une belle histoire d'amour.


Désormais, les jours du mois bénéficient d'un marquage interne. Si vous voulez faire un lien sur un jour précis, il suffit de rajouter '#' plus le numéro du jour à la fin du lien.
Exemple pour accéder au 9 de ce mois.

Plus... Plus...
Un beau logo tehu à la racine. Un.

(10/08/00)

Vu sur la lenoirliste : les aventures de Pince-Mi et Pince-Moi en Shockwave.
Normalement, vous connaissez la chute.

Laqk 09/08 : "Je m'étais finalement inscrit au club des Procrastinateurs Anonymes, mais quand j'ai voulu aller à la première réunion j'ai appris qu'elle avait été reportée à une date indéterminée..."

Ce qui me fait penser qu'il existe un webring à ce sujet... Pas de homepage car celle-ci résidait sur feu altern. Qui doit-on accuser ? Le gérant du webring procrastinate (-:, ou bien le gérant d'altern qui s'est dépêché de fermer le site au lendemain du vote d'une loi ? L'article qui rendait responsable les hébergeurs devant les tribunaux a été invalidé par le conseil constitutionnel. Précipitation ?
Je constate quand même qu'il y avait une part de non-francophones qui stockaient leurs pages sur altern. Cela fait beaucoup de deadlinks. Sans compter les épigones d'altern, projets nés dans l'enthousiasme, mais qui auront bien du mal à aboutir.

(09/08/00)

un mois
La Côte - Douarnenez a officieusement un mois. Un projet commencé un dimanche un peu par hasard sur une feuille blanche. Et qui perdure. Alors que d'autres bidules dorment sur mon disque dur.
Dès le début, je voulais m'adresser à plusieurs publics. Je vois bien que ça tourne autour d'un sujet (devinez lequel), mais bon peut-être que dans quelques semaines cela évoluera. L'actualité est plutôt sèche en ce moment et financièrement je vais bientôt être juste. Qui vivra verra.
J'ai conscience d'être plus didactique que mes confrères anglais. D'abord parce qu'on est pas des masses à s'intéresser à ce domaine. (Et quand je dis on...) Ensuite parce que eux, ils sont nombreux. Beaucoup versent dans le teaser (sibyllin) ou l'insider (complice).

Je remets à plus tard l'option de colorier les sujets par thème. Pas trouvé la présentation idéale.
J'étais tellement content du format de ma page d'archives que je me suis demandé si j'allais l'appliquer sur ma page principale.
Avantage : il n'y a plus ces laids ascenseurs horizontaux qui apparaissent sous IE (l'influence de la balise

).
Inconvénient : le temps d'affichage ou de redimensionnement est plus lent, car tout est contenu dans un tableau à 2 colonnes.
Vous avez un avis ?

(08/08/00)

The Johndoe Journal Neighborhood (si je me rappelle, John Doe est l'équivalent de notre Jean Dupont) est un site qui héberge des journaux intimes. On compte 46 locataires, et la fenêtre d'inscription est close.

Juste pour les fans : un générateur de chansons d'Alanis Morissette...
Et celui de Belle & Sebastian. Humor inside.

(07/08/00)

Citée hier, Xeney a indiqué deux liens des Austin Chronicles. Le premier est une suite de 3 articles, Online Diarists Show Us a Little More. J'ai surtout retenu le dernier, A site of One's Own, où Thomas Mallon avance une théorie selon laquelle les diaristes privés (ou "papier") écrivent pour un auditoire, qu'il soit imaginaire ou posthume.
Le deuxième est une présentation de 8 figures du diarisme US. C'est qu'on prend les choses très au sérieux là-bas. Une diarist conference doit avoir lieu cet automne.

Au hasard de mes sauts sur les pages de liens, j'ai constaté que Pamie (squishy) rencontre un gros succès auprès de ses consoeurs. J'ai fini par regarder d'un peu plus près, en picorant quelques pages. Pas assez cependant pour que je développe. Je n'ai pas lu le journal de Bridget Jones, mais je suppose que si Bridget Jones existait dans la vraie vie, elle partagerait des points communs avec Pamie.
Une remarque : dans la vie "civile", Xeney est avocate, Pamie est comédienne. Deux métiers de représentation.

(06/08/00)

T'en veux de l'expérimental ? En vla !
Reality Asylum, ou comment mettre les deux pieds dans la communauté des diaristes anglophones et éructer contre ses travers.
Ceux qui ont lu le JMag connaissent déjà son auteur Rien et ses projets originaux. Mais là Rien fulmine. Il crise. Objet : il vient d'être nommé pour la seconde fois finaliste dans la course aux Diarists Awards (04/08). Alors que justement il déteste ce genre de concours. Il a même créé un Award inutile pour que chacun puisse le placer sur sa cheminée. Et la coupe déborde quand il lit le titre de sa catégorie : Best experimental Journal.
Pour la peine, il exécute une entrée conceptuelle le lendemain (05/08). Il faut bien justifier son statut. Ha non mais (-: Denku Rien (or Danku ? Who will help me ?)

En remontant de quelques jours (26/07), le même auteur donne son avis sur les boutons de donation. Le débat est animé parait-il dans les forums et les listes. Celle par qui la polémique arrive, Xeney, assure que le système est plus transparent. Chaque lecteur est libre de faire un micropaiement pour une participation aux frais. Il est vrai que parmi les diaristes les plus populaires aux US, beaucoup consacrent du temps et des moyens (hébergement sans pub, domaine) à la maintenance de leur site.
Vu l'audience plutôt confidentielle des journaux en France, on peut se dire que ce n'est pas demain qu'on verra ici ce genre de transaction. Pardon ? On ne sait jamais ? Au besoin, on enverra les pompiers et Mongolo (-:.
Mais ne pas oublier qu'un hébergeur français comme forez commence à reverser un pourcentage des recettes publicitaires à ses locataires.

Isolé
Pas perdu, juste isolé au sein de la Chaîne Littéraire, un cercle très hétéroclite. Un journal commencé depuis 1 an, a priori anonyme (il doit s'appeler Jérémie). La présentation est spartiate mais les liens sont corrects. Il faut juste lire.

(03/08/00)

C'est le début du mois. Et qu'est-ce qu'on fait le début du mois ? On va chez Jacky. Voir la Jacky du mois.
On reconnaît les bons sites à ce qu'ils reviennent périodiquement dans les conversations et les sélections. Sa revue de presse est d'ailleurs impressionnante. Jacky a touché du doigt le bon sujet : le tuning des voitures. Accessoirement, il prouve que les français n'ont rien à envier aux américains en matière de mauvais goût.
De temps en temps, je passe faire un tour me payer une tranche de rire. C'est vrai que la présentation n'est pas extraordinaire. Selon moi, c'est surtout le commentaire qui fait 50% de l'humour, le petit bonus en prime. Il ne laisse rien passer. Et on rit sans gêne, d'autant plus que les propriétaires de ces engins restent anonymes.
Après avoir parcouru le Jacky site, vous serez incollables sur les tondeuses et le William Saurin. Et puis vous pourrez peut-être répondre à cette question cruciale : mais à quoi donc servent les paupières de phares ?

Un lecteur m'a prévenu - ça c'est un truc pour faire croire que j'ai beaucoup de lecteurs (chap. II - weblogs for dummies) - il m'a donc prévenu que le favori pointant sur la Côte - Douarnenez était personnalisé (dans le cas où on utilise IE5). C'est le logo de Nexen, remarquable par son X rouge. Ca fait curieux la première fois, car on croit que le truc est barré ou interdit, mais c'est juste un X.

(02/08/00)

J'aime beaucoup Clio. Ca ne me coûte rien de le dire en français. J'exposerai un autre jour pourquoi j'ai retenu The Clio Chronicles dans un bookmark. Il faut dire que les entrées sont rares. Clio préfère utiliser le système des collabs (écriture sur un sujet collectif), elle se sent plus à l'aise pour explorer sa mémoire. Et Dieu sait si c'est un sujet auquel je suis sensible.
Parce qu'ils écrivent la nuit, beaucoup de diaristes se croient obligés de mettre un fond noir sur leur site (-:. Dans le cas de Clio, c'est amplement justifié.

(01/08/00)

Dimanche, je parcourais la dernière mise à jour de Jérôme A. (Journal d'un chanteur délicat). C'est surtout l'entrée du 29/07 que j'ai retenue. Je l'ai relue dans la foulée. Il y a bien sûr l'émotion inhérente au sujet, ce petit fait divers. J'ai aussi apprécié le style, comme une nouvelle ramassée, reste juste la peau et les os.
J'ai pensé aussi à cette jeune fille (le simple fait d'écrire jeune fille, je plonge dans une ataraxie attalienne - penser à compter le nombre d'occurences dans sa dernière partie)... Cette jeune fille, disais-je donc, avait extrait une citation du journal de Jérôme, tout récemment. Elle avait adoré cette phrase, elle aurait aimé se l'approprier. La page suivante, elle comparait son journal à un roman.
Je souriais en me mordillant les lèvres (oui ça m'arrive). "Oui mais J. est un chanteur. En France, on n'aime pas les cumulards de casquette. Tu es soit chanteur, soit romancier. Ou alors tu t'appelles Yves Simon." C'est à ce moment-là que j'ai relu ce 29/07. Et si J. s'était trompé de métier ;-) ?

Youri Djorkaeff est un sacré cumulard lui aussi. His nickname is the snake.

Une nouvelle page apparait : les archives. Ca y est, je suis un vrai maintenant ?
En passant, j'ai résolu le problème que j'exposais hier. Netscape peut m'afficher des retraits de §. Simplement, il ne sait pas prendre en compte des définitions CSS venant de plusieurs sources. En fait, il ignore complètement la commande @import que Dreamweaver a suggéré. Mais de là à planter... Susceptible le Netscapou.

lc-d rév.2 / tehu | 0.000