28/08/02
[-] Titres & chansons
Une petite liste de blogs ou journaux dont les titres sont empruntés à des albums ou à des chansons.
Tout ça a une tonalité très indie rock (à part de Palmas :). Je suis sûr qu'on peut faire mieux et doubler la liste. Vous m'aidez ?
(add. 29/08) : trouvés par JL de Finistère Amer
Trompe le Monde est le nouveau journal de Nanette. (réf. lc-d)
A propos de Murat :
Je l'ai entendu l'autre jour sur Inter dans une rediffusion de la Route du Rock. Il participait à une espèce de groupe-concept d'un soir qui s'appelle Trash Palace. On a entendu Murat haranguer la foule avec une langue bien chargée en alcool. C'était intéressant... au niveau du concept. J'ai failli éteindre, mais je me suis dit qu'avec un peu de recherche, on pouvait utiliser sa voix pour éloigner les buses et les éperviers des pistes d'aéroport.
tehu - 11:32 - p80817084
[-] un Jour je serai heureux :-> !
En liaison avec le précédent post, je voulais dire que j'ai souvent des petites phrases qui reviennent comme des mantras, qui surgissent de l'inconscient. C'est souvent de l'auto-persuasion incrédule ou de l'ironie à usage interne. Mais enfin l'autre jour au rayon traiteur de Carrefour, j'ai prononcé à haute voix la phrase du titre. Oups !
Ces bouts de phrases peuvent être aussi tirées de chanson. Et en ce moment, il y en a 2 surtout auquel je tiens beaucoup : la phrase-refrain de "Pour la Peau" de Dominique A., et le "Je me balance au bout d'une corde" d'Erik Arnaud (comment je vis). Voilà.
- Entrée du Dr Tomorrow : la polyphonie des rêves (25/08)
tehu - 12:37 - p80796003
24/08/02
[-] Musique
Ah le conditionnement de la mémoire. Il suffit que je tape au clavier le mot "Musique", et c'est le refrain de la chanson de France Gall qui me revient en tête. Qu'est-ce que j'écoute ? Pas grand-chose de neuf en fait, d'abord pour des raisons financières et un peu matérielles aussi. Mon vieux lecteur CD est tombé en rade. Il me reste les PC. Mais enfin l'un des deux est posé à plat sur le sol, ventre à l'air (sans les plaques). J'ai retiré le ventilateur en panne du micropro, et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour garder le système à température constante. Dès qu'il fait trop chaud, la carte-mère coupe l'alimentation et je dois attendre cinq minutes pour redémarrer l'engin. Enfin, il vaut mieux ça qu'un processeur grillé.
Revenons-en à nos moutons. Qu'est-ce que j'écoute ? Toujours les mêmes en fait : Julie Doiron pour la douceur, Erik Arnaud pour la colère (oui mais la colère tranquille). Un Idaho de temps en temps, et j'espère bien les voir fin septembre pour leur tournée européenne.
Quelques chansons mp3 aussi, de futures pistes peut-être dans le pop/rock américain. Parce que l'anglais, désolé mais... Je pourrais bien citer les Gertrude, mais je doute que leur punk-rock "girl power" percera un jour. Américain et sympathique donc, comme Dismemberment Plan (orienté par manur) ou Enon.
Je n'ai même pas le goût de m'intéresser à ma discothèque. Je cite quand même : le premier Sparklehorse (95) ("you are the most beautiful widow in town
"); Tout sur ma Mère (99), la bande sonore du film par Alberto Iglésias; le second Pale Fountains -from across the kitchen table- (85). Les PF, mes Belle & Sebastian à moi. Ca me fait tout drôle de penser qu'on va bientôt fêter les 20 ans de Pacific Street, leur premier lp. Mais ceci est une autre histoire... Un jour peut-être sur cette page :-)
tehu - 16:19 - p80654342
[-] Apogée estival
Samedi dernier en fin d'après-midi, tour de ronde dans les rues du Palindrome. 28° à l'ombre place de la mairie. Les autochtones et les derniers touristes prennent du bon temps sur les terrasses des cafés. C'est la fin de la période creuse, 15 juillet/15 août. Les façades des maisons sur la rive gauche de la Mayenne : jaune, crème, lin. Les rayons du soleil pour les embellir, les réchauffer.
On rentre en effectuant l'escalade de la Grande Rue moyenâgeuse, qui doit bien monter à 12%. Les deux châteaux sont en rénovation; le palais de justice, qui occupait récemment l'un des deux, doit déménager quelques dizaines de mètres plus loin, près de la vieille maison des associations aux volets défraichis. Il parait qu'on rentrera par la rue des Déportés, dans un immeuble à la façade art-déco. Un ancien bar-brasserie qui s'appelait l'Ubu. En fait je n'arrive pas encore à situer la localisation et l'étendue des travaux du Palais. Le centre-ville est un entrelac de vieilles pierres et de colombages, de retapé et de ciment. Des arrières-cours, des boyaux et des "roquets" (passage escarpé). Les remparts servent aussi de murs d'adossement. C'est tout le charme des petites rues comme la Renaise par exemple. Dommage qu'il y ait toutes ces voitures.
En redescendant, la place Saint-Tugal a l'air plus triste. C'est peut-être la fermeture du vieux cinéma qui a donné le signal de la fin. A part le restaurant vietnamien, tous les commerces sont en congés estivaux ou... indéfinis. Sur la porte d'une crêperie, on peut lire : "Le restaurant restera fermé tant que dureront les travaux du palais de justice. Nous estimons ne pas pouvoir maintenir la qualité d'hygiène nécessaire."
tehu - 15:34 - p80653458
14/08/02
[-] Guillaume Fédou point com
Mon tube improbable de l'été s'appelle le Cri de la Liberté, interprété par Guillaume Fédou. Je l'ai pêché sur son site officiel (chanteur depuis 1974), où la présentation impeccable laisse apercevoir le ton légèrement parodique de l'oeuvre naissante. De ce chanteur engagé, je ne connais quasiment rien, sauf qu'il travaille avec Arnaud Fleurent-Didier, le Bertrand Burgalat des jours tranquilles à Clichy.
Donc Guillaume s'essaie à renouer avec les grands anciens. Ce qui me fait penser qu'après avoir entendu Erik Arnaud, il faut réhabiliter d'urgence Michel Delpech dans la pop musique contemporaine. D'Après l'amour, on sent que Guillaume s'est imprégné du grand Serge G., tout en écrivant le texte sur la table de sa cuisine. Quant au Cri de la Liberté, j'avais dit à ma première impression (et la bonne) que c'était un mix audacieux entre la voix crooner de Joe Dassin et ... Partenaire Particulier. Et le petit plus (l'effet sparadrap rose du capitaine Haddock), c'est l'agrément d'un choeur féminin plus francegallien que nature (la France Gall des 70's hein, parce qu'après...). Le refrain et la reprise sont un contrepoint délicieux avec la voix mâle :
J'ai la nostalgie d'une époque
et je sais que c'est réciproque
Je manque à une dizaine d'années
Avec le mur
Je suis tombée
à la renverse d'aujourd'hui
Je suis de la dernière pluie
Sur les souvenirs que l'on placarde
Les yeux du Mur qui me regardent
Longue route, mister Fédou.
tehu - 13:23 - p80226755